«Au plus près du large» Le Vendée Globe vu par Bilou #7

C’est un fait, ils et elles nous gâtent.
Quel cadeau pour le spectateur terrien que ce peloton groupé, du jamais vu depuis l’origine du Vendée Globe. Voir à ce stade de la course les dix premiers en moins de 500 milles, c’est presque une atteinte aux règles de la distanciation sociale ! D’un côté ça ne facilite pas les choses à bord pour rentrer dans la trêve hivernale, pas le temps de se mettre au fourneau pour bichonner sa dinde lyophilisée quand il faut sans arrêt surveiller l’avancée des voisins.
Mais on se sent quand même moins seul·e dans ces moments et ces endroits si peu usités pour passer les fêtes… Moments propices à mesurer le chemin parcouru depuis le départ, le départ du projet j’entends. Qui se compte souvent en années. Moments de pensées plus ou moins furtives pour tout ce qu’on a laissé à terre, non par manque de cœur mais parce que là-bas, dans le grand Sud, l’espace-temps n’est pas le même, tout simplement.
Merci à Clarisse Cremer qui, dans sa vidéo de Noël, nous offre la plus belle des guirlandes avec ce merveilleux soleil couchant, et en bonus le passage de l’albatros. Elle nous dit se sentir un peu seule, on peut comprendre. Mais en fait, c’est ça le vrai cadeau, ça sera tellement bon après !
Seul.e.s, loin. Tellement proches par la magie des communications. Magie blanche ou magie noire, que penser de toi Whatsapp, tu aides les solitaires ou tu les éloignes un peu plus ?
Mais revenons à nos cadeaux. Le plus beau de tous nous arrive par notre Yannick, avec son «Maître Coq », qui offre à toute son équipe ce leadership affirmé avec talent depuis une semaine, et qui, au vu des derniers routages, semble pouvoir garder l’avance jusqu’au Cap Horn.
En tout cas, on touche du bois !
Le bois d’une bonne bûche… de Noël ;)

Pour suivre les actualités du Vendée Globe, rendez-vous sur vendeeglobe.org